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Réaménagement de chambres d'hôpital en conformité PMR : enjeux, normes et solutions techniques - Manche

9 juillet 2025

Pourquoi adapter les chambres d'hôpital aux normes PMR ?

Le réaménagement de chambres hospitalières pour les personnes à mobilité réduite (PMR) est une priorité dans les établissements de santé. Ces transformations permettent de garantir un accès universel aux soins, tout en répondant aux exigences réglementaires du Code de la santé publique et de la loi sur l'accessibilité.

 

Les obligations réglementaires à respecter

Les chambres PMR doivent respecter des règles précises en matière de circulation, accessibilité, sanitaires, mobilier et signalétique. Les textes de référence incluent :

  • Arrêté du 20 avril 2017 (ERP de 5e catégorie - hôpitaux, cliniques)
  • Norme NF P 99-611 pour les espaces de soins accessibles
  • Guide ANAP sur l’ergonomie hospitalière

 

Principales adaptations pour les chambres hospitalières PMR

Circulation et dégagements

Chaque chambre doit permettre la manœuvre d’un fauteuil roulant avec un rayon de rotation de 1,50 m. Les portes doivent avoir une largeur utile de 90 cm minimum et être facilement manœuvrables, y compris depuis un lit.

Sanitaires accessibles

La chambre PMR doit être équipée de sanitaires adaptés, comprenant :

  • Un WC avec barre d’appui latérale rabattable
  • Un lavabo suspendu à hauteur de 80 cm
  • Une zone de transfert latéral libre de tout obstacle
  • Un revêtement antidérapant et des pentes d'écoulement conformes

Lit médicalisé et mobilier fonctionnel

Le lit doit permettre un réglage en hauteur motorisé et des espaces de transfert latéraux d’au moins 90 cm. Le mobilier (chevets, armoires, appels malades) doit être accessible depuis un fauteuil ou le lit, avec des poignées ergonomiques et à bonne hauteur (entre 90 cm et 130 cm).

Contrôles et automatismes adaptés

Les équipements électriques doivent être positionnés à hauteur accessible (entre 90 et 120 cm du sol) : interrupteurs, prises, commandes de volets, appels infirmiers. L’installation de commandes tactiles ou vocales est recommandée pour certaines pathologies lourdes.

Signalétique et contrastes visuels

La signalisation doit utiliser des caractères lisibles, en relief, avec contrastes visuels. Des pictogrammes normés (toilettes PMR, lit médicalisé, douche accessible) améliorent l’orientation et l’autonomie du patient.

 

Aspects techniques et coordination des travaux

Travaux de second œuvre et mise en accessibilité

Le chantier implique une série d’adaptations : démolition partielle de cloisons, révision des réseaux d’eau et d’électricité, pose de revêtements antidérapants, installation de barres de maintien, mise en conformité des éclairages et systèmes d’appel malade. Une étude structurelle peut être nécessaire pour intégrer certains équipements lourds.

Respect des protocoles hospitaliers

Les travaux doivent se faire en tenant compte des protocoles de sécurité et d’hygiène hospitalière. Cela inclut des zones de confinement, la continuité des soins dans les secteurs voisins, et un planning chantier adapté aux horaires de fonctionnement de l’établissement.

Intervention d’un courtier en travaux spécialisé santé

Un courtier en travaux spécialisé dans les établissements de santé peut piloter l’ensemble du projet : audit initial, conception, appels d’offres, coordination des intervenants, contrôle de conformité. Il veille à l’optimisation technique et financière du chantier, tout en respectant les délais d’intervention sensibles en milieu hospitalier.

 

Zoom sur l’acoustique et le confort sensoriel

Réduction des nuisances sonores

Le réaménagement doit intégrer des matériaux à absorption acoustique élevée : panneaux muraux, faux plafonds techniques, sols souples avec sous-couche isolante. Les portes doivent être équipées de joints isophoniques et les zones techniques insonorisées.

Confort visuel et thermique

Les sources de lumière naturelle sont privilégiées, accompagnées d’un éclairage LED indirect à intensité variable. L’installation de stores électriques motorisés ou de vitrages à occultation dynamique favorise le confort visuel. Le climatisme doux est préférable à la ventilation mécanique classique pour les patients fragiles.

 

Conclusion : accessibilité PMR en milieu hospitalier = engagement, technicité et qualité des soins

Un aménagement à haute valeur ajoutée

Adapter les chambres d’hôpital aux normes PMR, c’est conjuguer confort patient, conformité réglementaire et performance technique. Chaque chantier nécessite une connaissance approfondie des contraintes médicales et une maîtrise rigoureuse des corps d’état impliqués. Le courtier en travaux constitue un allié stratégique pour conduire ce type de projet dans les meilleures conditions.

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